Starless

Yes / The Gates Of Delirium

Pochette de l'album "Relayer" deYes

Relayer (1974, Atlantic)

Le septième jour, Dieu était épuisé mais content. Il aurait bien goûté un peu de musique, mais ça commençait mal : les humains encore mal dégrossis croyaient qu'il était de bon ton de lui rendre hommage en s'époumonant comme des abrutis dans des trompettes tonitruantes ou en tapant comme des sourds sur des tambours. « N'y a-t-il donc personne capable de me jouer un truc sympa ? », se désolait-il. Comme en réponse à sa prière, on entendit une note aigüe s'élever dans les airs, un peu timidement. Elle se fit ensuite glissando, toujours plus aigu, enveloppé dans des volutes d'échos. Puis vint un chant calme, magnifique, tellement haut perché que Dieu lui-même leva la tête pour tenter d'apercevoir ce chanteur qui paraissait planer au-dessus des étoiles. Mais non, c'étaient juste cinq types là, tout en bas, qui depuis la fange terrestre émettaient une chanson si belle et si céleste que tous ceux qui l'entendaient se sentaient comme en train de toc toc toquer aux portes du Paradis.

1er septembre 2008

Vidéo / The Gates Of Delirium

Soon (final de The Gates of Delirium), Amsterdam (Pays-Bas), 2002.

Auteurs

Textes : Jon Anderson. Musique : Yes.

Paroles

Soon oh soon the light
Pass within and soothe the endless night
And wait here for you
Our reason to be here

Soon oh soon the time
All we move to gain will reach and calm
Our heart is open
Our reason to be here

Long ago, set into rhyme

Soon oh soon the light
Ours to shape for all time, ours the right
The sun will lead us
Our reason to be here
Soon oh soon the light
Ours to shape for all time, ours the right
The sun will lead us
Our reason to be here

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© René-Luc Bénichou / 2005-2024. Page éditée le 3 janvier 2024.