Cosmic Egg (2009, Modular)
Les refrains simples m'emportent avec eux, surtout lorsqu'ils jouent sur la répétition d'abord, la progression ensuite et l'explosion enfin. C'est typiquement le cas de cette violence du soleil, qui attend la toute fin de l'album pour se dévoiler. Et encore, cela commence plutôt mal avec une mélodie, jolie mais anodine, portée par un drôle de son de piano électrique dans le pur style d'un Fender Rhodes saturé. Mais les guitares ne sont pas loin, qui s'agitent et piaffent en arrière plan, avant d'envoyer valdinguer toute cette mièvrerie avec de gros accords. La gentille chanson est balayée par un son balourd et énorme qui déferle de partout. Le chant est déjà devenu un long cri qui enfle, se répète, tourne en rond, lance des éclats de colère ou de douleur dans tous les sens. Cela n'a rien d'original ni de génial. Simplement, je n'écoute de la musique que pour me faire électrocuter par de telles décharges, nées de la rencontre miraculeuse du pôle positif de la beauté et du pôle négatif des peines secrètes.
11 novembre 2009
Version originale.
Textes et musique : Andrew Stockdale.
Look into the sky
Never wondered why
The violence of the sun
See all the little games of
Think they all fall apart
What they have become
Could you see another way? I don't need to say
Well I've seen another way and I need to explain
Look into her eyes
See it's a coloured sky
What we have become
All the little children
Playing the game of life
The violence of the sun
Well I've seen your other way out of everything I say
Well I've seen another way when I look into your eyes I see your heart
May you never believe me
Well I woke up and tried to see me
Well you gotta know, what you gonna say