1984, Columbia / 415 Records
Le son de Wire Train est typique de la musique pop-rock-new wave des années 1980. À la fois datées et intemporelles, ces chansons bien composées, bien arrangées et bien produites se hissent sans problème sur le haut du panier musical de cette époque qui, dans ce genre-là, a vu émerger d'énormes groupes comme U2. Je me pose souvent la question de savoir ce qui peut faire la différence entre les groupes qui atteignent le succès planétaire et ceux qui restent aux marches du podium – ce qui n'est déjà pas si mal. J'imagine que bien des concours de circonstances viennent aider ou plomber le talent, dont la confiance et la puissance de feu de la maison de disques. Mais à bien écouter nombre de groupes qui, comme Wire Train, n'ont pas réussi à gagner leurs galons de stars internationales, j'en viens aussi à penser que le cœur des gens ne peut s'emballer que s'il est profondément ému. Il suffit parfois d'une chanson par album, pas plus, pour mettre à l'unisson le besoin d'amour et de réconfort de tout un chacun, par-delà le sexe, la couleur, la religion. Chamber Of Hellos est un morceau impeccable avec une superbe phrase de guitare. Mais elle n'est aussi que cela, pour moi tout au moins : excitante et pas touchante, elle me procure du plaisir en surface sans avoir la bonne clé pour aller remuer ce qu'il y a au-delà.
5 mai 2018
Émission télévisée American Bandstand à Los Angeles (Californie, États-Unis) sur ABC le 5 mai 1984.
Vidéo éditée par neXiumvideos.
1984, Columbia / 415 Records.