Brian May, guitariste de Queen mais aussi astrophysicien, ne voit qu'une manière d'éviter l'apocalypse : faire la chasse aux astéroïdes.
Détail de l'affiche du film Deep Impact de Mimi Leder (États-Unis, 1998).
Photo : Paramount, Dreamworks, Zanuck/Brown, Manhattan Project.
Les droits de l'homme, la misère, la faim, la paix... Telles sont généralement les grandes causes qu'épousent les artistes renommés. Pour sa part, Brian May occupait jusqu'à présent sa retraite de guitariste de Queen à la protection des animaux. Il vient toutefois de passer à une vitesse cent fois supérieure en se mettant en tête de sauver la Terre de l'harmaguédon. Illuminé ? Vous auriez tort de le croire. D'abord parce que sous sa notoriété de rocker se cache un astrophysicien qui a fini par soutenir une thèse de doctorat longtemps mise entre parenthèses. Ensuite parce qu'il n'est pas le seul à s'inquiéter de tous les astéroïdes qui pourraient bien venir heurter la Terre un de ces quatre, comme c'est déjà arrivé le 30 juin 1908 à Tunguska, en Sibérie. À ses côtés, ce sont une centaine de scientifiques, d'astronautes, d'entrepreneurs et d'artistes qui ont lancé le mouvement « Asteroid Day » le 3 décembre. Ils demandent de mettre le paquet pour repérer et pister dans les dix prochaines années environ un million de rochers du cosmos qui pourraient constituer une menace potentielle. Une journée mondiale de sensibilisation à cette question est prévue pour le 30 juin 2015.
14 décembre 2014
Sources : Asteroid Day.