Deserter's Songs (1998, V2 Records)
Le texte de Holes creuse une tombe au cimetière des espérances. Une de plus, dont l'épitaphe dirait simplement qu'au fond, rien ne va jamais comme on voudrait. Mais la magie de l'oraison funèbre est ailleurs. Elle est dans cette musique qui s'élève au-dessus du ressac charriant et polissant les fins qui ne veulent pas finir. Elle est dans cette voix usée qui parvient à s'envoler vers la paix. Elle est dans ces trompettes célestes et dans cette scie, oui, cette scie qui crie et tourbillonne comme le vent, nous accompagnant droit aux portes du Paradis.
7 septembre 2013
Athènes (Grèce), 22 juillet 2009.
Paroles : Jonathan Donahue. Musique : Mercury Rev.
Time, all th' long red lines, that take
Control, of all th' smokelike streams, that flow into yr
Dreams, that big blue open sea, that can't be
Crossed, that can't be climbed, just born
Between, oh th' two white lines, distant gods an' faded
Signs, of all those blinking lites, you had t' pick th' one tonite...
Holes, dug by little moles, angry jealous
Spies, got telephones for eyes, come t' you as
Friends, all those endless ends, that can't be
Tied, oh they maike me laugh, an' always make me
Cry, til they drop like flies, an' sink like polished
Stones, of all th' stones i throw, how does that ol' song go
how does that ol' song go...
Bands, those funny little plans, that never work quite right.