Starless

Twilight Sad / No One Can Ever Know

Pochette de l'album "No One Can Ever Know" de Twilight Sad

2012, FatCat Records

Tiens, la new wave respire encore ! La vraie, celle qui poisse, obscurcit, enserre les méninges entre nausée et insomnie, larmoie sur un « no future » que son cousin le punk préfère conchier. Les synthés omniprésents roulent les tessitures pluvieuses comme le chanteur bat les « r » à l'écossaise, tel le poète maudit qui se prend les pieds dans les vers. Noir c'est noir et cela devrait me plaire. Mais non. À part peut-être Dead City et Nil pour leurs refrains, aucun de ces morceaux ne me captive. Serais-je devenu trop vieux pour apprécier les atmosphères nihilistes qui m'ont hier remué ? Je préfère ne pas exclure la possibilité plus réconfortante que ce groupe et moi n'ayons pas nécessairement la même perception des tristesses crépusculaires.

10 janvier 2015

Vidéo / Dead City

Glasgow (Écosse, Royaume-Uni), 15 décembre 2012.
Vidéo éditée par 21innocentbystander.

Chansons de l'album

  1. Alphabet
  2. Dead City
  3. Sick
  4. Don't Move
  5. Nil
  6. Don't Look At Me
  7. No Sleeping
  8. Another Bed
  9. Kill It In The Morning

Crédits

Musiciens

Twilight Sad est James Graham (chant), Mark Devine (batterie, programmation) et Andy MacFarlane (guitare).

Auteurs

Écrit par James Graham et composé par Andy MacFarlane.

Production

Produit par Twilight Sad et Andrew Weatherall, avec Jim Anderson.
Enregistré et mixé par Jim Anderson aux studios The Pool et Sub Bubble à Londres (Angleterre, Royaume-Uni) avec l'assistance de Tobin Jones et de Joseph Rogers.
Mastérisé par Alan Douches aux studios West West Side Music à New Windsor (New York, États-Unis).
Management : Lee A. Cohen pour Get Some Management.

Pochette

DLT (Dave Thomas) / Daninski (Daniel Gray).

Parution et label

2012, FatCat Records.

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