1969, EMI Records
Le regretté Richard Wright aurait mieux fait de se casser une jambe le jour où l'idée de cet album lui est venue. Le concept en est simple : que chacun des membres du groupe compose et exécute une œuvre personnelle sans l'aide des autres. Le résultat a au moins l'intérêt de montrer par l'absurde combien un groupe vaut plus que la seule addition de ses individualités. Du reste, les enregistrements de concerts qui ont été ajoutés, d'une qualité remarquable tant par leur exécution que par leur son, ne font que creuser davantage le contraste entre la musique onirique et hypnotisante du groupe Pink Floyd et les solos pompeux ou dilettantes qui suivent. J'imagine ne pas être seul à avoir usé plus que de raison les sillons du 33 tours live de cet Ummagumma (1), tandis que le deuxième volume est resté intact dans sa pochette après une seule écoute perplexe.
13 juillet 2019
(1) Terme équivalent paraît-il au « n'golo n'golo » popularisé chez nous par le sketch Télémagouilles des Inconnus (1990).
Brighton (Angleterre, Royaume-Uni), le 29 juin 1972.
Vidéo éditée par Floydian72.
1969, EMI Records.