2013, Sacred Bones Records
Nous avons tous nos phobies et nos monstres cauchemardesques. En musique, ce sont les aspects les plus malsains du rock qui me terrifient : gros sons sourds, voix caverneuses ou hurlements infernaux. Depuis que je suis malencontreusement tombé sur Horseback, je n'ai plus véritablement l'esprit tranquille et crains de manière diffuse de croiser une « musique » aussi démoniaque. Le hasard des écoutes m'a malheureusement fait croiser la route tout aussi dérangeante de Margaret Chardiet, alias Pharmakon. J'ai passé outre la pochette qui lançait pourtant un avertissement et le regrette amèrement. La production de cette Américaine est des plus éprouvantes, entre percussions métalliques sur nappes pulsantes de synthé et cris inarticulés. Seul Pitted s'approche de l'audible, avec sa puissante mélopée aérienne qui n'est pas sans rappeler Dead Can Dance (même si la version live ci-dessous s'écarte assez résolument du morceau original).
6 septembre 2015
San Francisco (Californie, États-Unis), 27 septembre 2013.
Vidéo éditée par nakoeth.
2013, Sacred Bones Records.