2014, Island Records
En découvrant Silverfire, j'ai bien cru qu'il avait dû y avoir comme une erreur de ma plate-forme musicale habituelle. Cette voix chaude, ces guitares sourdes, n'était-ce pas plutôt Matt Berninger et National ? Les autres morceaux de l'album prêtent moins à confusion, sauf peut-être Please Don't Tell My Lover et son petit air d'Interpol à cause du riff haché et métallique de la guitare. Aucun n'égale en intensité le titre d'ouverture, mais il serait franchement malvenu de demander la lune 11 fois, d'autant que la plupart des titres sont quand même dans une veine proche : le refrain lumineux d'Orphan, la guitare sale de Hostage, la nervosité de Honeyblood... Mais voilà : la vie étant injuste par essence, ce fut leur ultime album et cela me pince le cœur de l'apprendre.
13 avril 2019
Chicago (Illinois, États-Unis), le 3 septembre 2014.
Vidéo éditée par JBTV Music Television.
2014, Island Records.