2003, Mercury
Les esprits qui auront été marqués par le groupe Cox, qui ne se voulait que de passage, ne sont probablement plus très nombreux, si tant est qu'ils aient jamais été légions du temps où le trio parisien existait. Leur charme tenait surtout à la simplicité et à la lumineuse clarté de leur rock. Une structure des plus classiques couplet-refrain, une mélodie facile mais soignée, un son énergique mais parfaitement distinct, des paroles post-adolescentes exprimant de façon un peu naïve des états d'âme universels : chacune de leurs chansons savait trouver le plus court chemin pour susciter l'engouement. Les meilleures choses ayant une fin, ils ont décidé de mener leur barque chacun pour soi sans imaginer, probablement, que la dissolution de leur collectif attristerait des auditeurs devenus orphelins. Et ce n'est certainement pas l'ascension parallèle d'un groupe parfaitement inoffensif comme Kyo qui pouvait apporter une consolation aux amateurs de rock français. Il ne subsiste de Cox que deux reliques : leur premier album Belle journée et, trois ans après, ce Rien à perdre, tout aussi inspiré.
20 juillet 2024
Clip vidéo (2003, Mercury).
Vidéo éditée par Klø DBR.
2003, Mercury.