Linkin Park a fait appel à Harvard pour revoir son business model.
Promotion de l'album Living Things de Linkin Park en Chine.
Photo : Mike Lau / cc by-sa.
Les commentaires vont bon train dans la presse américaine pour savoir si un groupe de rock est une entreprise commerciale comme une autre, quitte à oublier l'exemple des grands maîtres : les Beatles et les Rolling Stones. Pour diversifier et augmenter son chiffre d'affaires, Linkin Park a mis un pro à la tête de sa société Machine Shop, Kiel Berry, qui a lui-même pris conseil auprès d'une prof de la Harvard Business School, Anita Elberse. Résultat des courses : la société est réorganisée en quatre axes « verticaux », histoire d'atténuer les risques – la vidéo, les partenariats, le commerce, le capital-risque. « Que les choses soient bien claires, écrit Kiel Berry dans la Harvard Business Review, où il explique la démarche. Nous sommes toujours dans l'industrie musicale, mais créer et vendre de la musique est aujourd'hui passé au second plan de nos activités commerciales. » Il n'est pas sûr que les fans apprécient ce type de discours, mais il a le mérite d'être franc.
27 juin 2015
Sources : What Happened When Linkin Park Asked Harvard for Help with Its Business Model, Kiel Berry, Harvard Business Review, 23 juin 2015.