Total (2013, Hardly Art)
Certains morceaux sont des pochettes-surprises. D'apparence normale sinon banale, ils révèlent soudain la huitième merveille du monde. Pour moi, celle-ci peut prendre différentes apparences mais il en est une qui me chavire à tout coup : une descente mineure basse-guitare à tombeau ouvert. Celle qui attend son heure, tapie à la fin de Bleak, est aussi dévastatrice que fugace. Les arpèges en larmes de la deuxième guitare sont un douloureux délice qui me malmène tout particulièrement, mais Dieu que c'est bon !
20 décembre 2015
Version originale.
Paroles et musique : Hausu.