2003, BMG
Tout Américains qu'ils sont, les New Yorkais de Longwave ont du rock anglais dans les veines. L'emphase céleste des Chameleons (Wake Up When It's Over), la britpop acide et saccadée célébrant les noces de Geneva et de Bloc Party (Exit), l'introspection cérébrale de Radiohead (Meet Me At The Bottom)... Il y a toutefois aussi un peu de modernité américaine inspirée de groupes comme les Strokes (Pool Song). « Je suis tout ce que tu voulais », chante Steve Schiltz dans Tidal Wave, synthèse de tous ces courants british des années 80 et 90. Entièrement d'accord, mon gars. Dommage que tes potes et toi n'ayez pas continué à évoquer comme ça ma propre époque des bientôt ou jeunes trentenaires qui, tout au rêve de choses non pas étranges mais banales, donnent encore avec enthousiasme au monde et attendent d'en recevoir autant. Cette nostalgie n'est pas totalement partagée : ils se sont fait éreinter par la critique, sur le mode « Qu'avons-nous besoin de Longwave alors que nous avons déjà tous ceux qu'ils imitent ? »
31 mars 2018
Clip vidéo, version originale.
Vidéo éditée par LongwaveVEVO.
2003, BMG.