1997, Nude Records
C'était la grande époque de la brit pop, avec ses guitares cristallines, ses violons, ses refrains si mélodiques : Suede, Stones Roses, La's, Inspiral Carpets, Echobelly, Verve... L'engouement de la presse pour ces groupes de gamins d'à peine vingt ans était démesuré et je me suis fait avoir plus d'une fois en me fiant aux critiques dithyrambiques de types qui n'avaient probablement même pas pris la peine d'écouter ce qu'ils vantaient – ou alors qui mentaient effrontément. Il y avait aussi le syndrome du deuxième album si catastrophique après la révélation du premier (les Stones Roses par exemple). Ce début des années quatre-vingt-dix fut malgré tout une période intense et passionnante, qui mérite d'y aller de sa petite larme nostalgique. Les Écossais de Geneva sont arrivés à la fin du mouvement. Leurs compositions sont soignées, certains titres sont carrément excellents (Into the Blue, No One Speaks, Worry Beads et surtout mon préféré Tranquillizer), mais ce que l'on retient par dessus tout, c'est la voix de tête d'Andrew Montgomery, belle et hypnotique.
15 mai 2011
Lieu et date du concert inconnus.
1997, Nude Records.