2010, Third Man Records / Warner
Il est extrêmement rare qu'un album me reste totalement hermétique tant je l'écoute en boucle le temps d'en trouver les crédits, d'en récupérer la pochette, une vidéo si possible en concert, de m'informer sur l'artiste ou le groupe et d'en récupérer une photo potable libre de droits, puis de consigner le tout dans ma base de données. Généralement, quelle que soit ma première appréciation, elle a donc largement le temps de mûrir et de s'affiner. Il m'est ainsi arrivé plus d'une fois de changer assez radicalement d'avis en m'attachant à des oeuvres dont je n'avais pas perçu la richesse au premier abord. Mais là, avec cette Mer de couards, je dois finir par admettre que rien d'autre ne passe qu'un long enchaînement de morceaux bruyants, puissants et obstinément indistincts. Sauf peut-être Hustle and Cuss et Old Mary, mais c'est tout juste. En plus – allez savoir pourquoi – la pochette me met mal à l'aise. Dead Weather a beau être un « super groupe » (réunion de vedettes ayant leur propre vie artistique par ailleurs), je suis content d'en avoir terminé avec eux et de pouvoir passer à autre chose.
21 avril 2012
Festival de Glastonbury (Royaume-Uni), 26 juin 2010.
2010, Third Man Records / Warner.