2008, Frenchkiss Records
La Californie a ses planches de surf, sa high tech, ses vins et ses mœurs moins guindées que sur la puritaine côte Est. Elle a aussi sa mélancolie ensoleillée que chantent nombre de musicos. Les Dodos en font partie, dans la même configuration que Marc Bolan à ses débuts, à savoir un guitariste-chanteur et un percussionniste. Le duo américain est néanmoins plus proche du folk que ne l'était le Britannique – question de racines – et le timbre métallique du banjo vient lui aussi scander le rythme, à l'occasion. Le nom de Conor Oberst au temps des Bright Eyes refait surface en écoutant l'album. Sauf qu'à l'image de la pochette, les chansons des Dodos sont bien plus rugueuses et pleines d'échardes. Les percussions, originales et intéressantes, deviennent vite confuses quand ces messieurs se mettent à accélérer en mode rock. Bref, en général je n'aime pas trop, à une exception et de taille : Ashley, que Xsilence qualifie joliment et justement de « séisme affectif ». Je confirme.
15 juin 2014
Quelque part en 2009.
Vidéo éditée par BaebleVEVO.
2008, Frenchkiss Records.