Starless

Unbelievable Truth / Building

Pochette de l'album "Almost Here" d'Unbelievable Truth

Almost Here (1998, Virgin)

Building est une chanson qui me touche profondément. Prière timidement susurrée d'abord, elle progresse petit à petit vers un ultime cri de de solitude, d'incompréhension et de désespoir. Le sens n'en est pas limpide, mais le ton, la mélodie, la construction et l'orchestration ne laissent aucun doute sur la douleur qu'elle exprime. L'émotion y est partout : dans le chant touchant d'Andy Yorke ; dans le manège des arpèges, si mélodiques et harmonieux qu'ils s'évadent de leur rôle étroit de contrechant pour conquérir la liberté d'un véritable deuxième chant ; dans la batterie qui dose sobrement la montée en puissance du morceau, sachant très bien jouer du contretemps discret, du beat classique et du martèlement nerveux des temps sur les toms ; dans les violons du dernier refrain, brefs, puissants et, surtout, remarquablement écrits pour dramatiser le final et non, comme trop souvent dans le pop-rock, pour faire du simple remplissage sonore. Quelle que soit la signification qu'ait voulu y mettre son auteur, ce morceau triste et sublime s'entend comme la complainte des vies perdues d'avance.

16 septembre 2007

Vidéo / Building

En direct à l'émission télévisée Later with Jools Holland, le 24 mai 1999.

Auteurs

Paroles : Andy Yorke. Musique : Jason Moulster, Nigel Powell et Andy Yorke.

Paroles

I'm in a city
Where the people help each other to their beds.
Say what you want, say what you want.
Complete the picture
With a girl who only listens to the dead.
Say what you want, say what you want.
And did I choose to be the one who is left
Or is this something sinister?
And is this proof against my ignorance
Or am I meant to waste away?

Complete the picture
With a girl who only listens to the dead.
Prays to them, please say what you want.

Say what you want,
Deliverance can wait.
Say what you want
And how I should behave.
Just call.

Trapped in a building
With the ghosts of all the people I've betrayed.
Say what you want, say what you want.
And there's no reason
To step out into a nation that won't see me.
Say what you want, say what you want.
And is this proof against my ignorance
Or am I meant to waste away?
And did I choose to be the one who is left
Or is this something sinister?
Say what you want, say what you want.

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